Financement du deuxième poulailler de la coopérative Mokpokpo

Contexte

En 2017, madame Micheline Guernon a participé au financement d’un premier poulailler pour le centre agropastoral Mokpokpo, au village de Gbalavé, dans la région des Plateaux, au Togo.

Micheline s’investit de nouveau en finançant un deuxième poulailler pour la coopérative, toujours en collaboration avec monsieur Abel Akpla.

Ce poulailler supplémentaire va permettre de faire une rotation de poules pondeuses. Les poules commencent à pondre aux alentours de 20 semaines, et arrivent à maturité entre 18 et 36 mois (après, la ponte décroît de 20 % par année). Celles-ci sont alors revendues comme poules de chair.

Avec la mise en production du premier poulailler d’environ 500 poules pondeuses, la coopérative a fait face à un dilemme : renouveler les volailles pour garder une production d’œufs à la hauteur des attentes de sa clientèle, et financer ce renouvellement.

Micheline s’est donc engagée avec Abel à construire un deuxième poulailler, ce qui aura plusieurs avantages :

  • Les poussins et les jeunes poules seront placés dans un endroit distinct de celui des poules produisant des œufs.
  • Le moment du déclin de la production des œufs chez certaines poules (18 mois) sera aligné avec celui du début de la ponte chez d’autres poules (4 mois), afin de fournir à la demande.
  • Une partie du poulailler sera aménagée pour l’élevage de poules de chair, qui peuvent être mises en vente dès l’âge de 6 à 8 mois — c’est un nouveau marché pour la coopérative.
Champ d’actionAgriculture
Montant accordé7 000 dollars canadiens
BénéficiairesDirectement : les familles des membres de la coopérative
Indirectement : la population environnante
Partenaire canadienMicheline Guernon
Partenaire localCentre agropastoral Mokpokpo
Table 1: Récapitulatif du projet de second poulailler supervisé par Micheline Guernon

Démarrage des travaux

L’équipe de la coopérative s’est agrandie et compte maintenant 17 femmes. Dans la photo ci-dessous à gauche, plusieurs d’entre elles trient une récolte d’arachides. À droite, des chèvres et des poules de race locale vivent dans un enclos provisoire, le temps de la construction des nouveaux bâtiments.

Les fonds ont été transférés en août 2020.

Voici ci-dessous une série de photographies transmise par Abel. On y voit l’espace alloué au nouveau poulailler et les fondations du nouveau bâtiment.

Le jeune homme en avant sur la première photo, c’est Mathias. Mathias est titulaire d’un baccalauréat, mais comme il est actuellement sans emploi, il a suivi une formation en agropastoral avec la coopérative. Il est sur le point de terminer cette formation et de créer sa propre entreprise. Bravo Mathias !


Dom Derrien

Financement d’un champ de maïs en République démocratique du Congo

Contexte

L’organisme à but non lucratif Diku Dilenga (site Web) a été présenté à notre fondation par monsieur Louis Lamontagne, qui cherchait alors à soutenir une activité agricole durement touchée par la sécheresse.

L’ODD (Organisme Diku Dilenga) a été fondé par le révérend Tambwe Musangelu en République démocratique du Congo en 2007 (article fondateur). Le révérend a travaillé plusieurs années avec Ingrid Munro, fondatrice de Jamii Bora au Kenya, organisme lui-même connecté avec la Grameen Bank du Dr Muhammad Yunus. En 2007, le révérend a décidé de revenir dans sa région natale, le Kasaï-Occidental, en RDC.

Louis Lamontagne a notamment contribué au financement de l’ODD au moment de son pèlerinage sur le chemin de Compostelle :

Situation de la coopérative agricole

Au début de 2020, l’ODD a aidé à mettre en production de nouveaux champs dans la région du Kasaï-Central (article de l’annonce).

À cause de la sécheresse courant mai, environ 40 hectares de haricots sur les 48 hectares plantés ont été dévastés. Au final, la coopérative n’a pu récolter qu’une tonne de haricots au lieu des 30 tonnes escomptées. (article).

Une bonne partie des végétaux non comestibles a été transformée en engrais pour la nouvelle saison de septembre, et un projet d’irrigation est en cours d’élaboration pour faire face à d’autres périodes de sécheresse.

Notre soutien

La Fondation Mgr Joseph-Chevalier a été sensibilisée aux difficultés de la coopérative en RDC par Louis Lamontagne. Ce dernier a fait un don de 1 000 $ à la fondation. Madame Louise Girard a aussi contribué au projet pour un montant de 1 000 $.

Forte de ce soutien, la fondation a conclu un contrat avec l’ODD pour la mise en production d’un champ de maïs de 15 hectares. Dans le contrat, signé en juillet, la fondation s’engage à financer le projet à hauteur de 6 500 dollars canadiens, soit 4 600 dollars américains.

Si le projet devait initialement démarrer à l’emplacement des champs de haricots, il a été déplacé 5 km plus loin pour bénéficier d’un terrain plus fertile, mais qui requérait un travail de défrichage conséquent. Ce travail est en cours et l’ensemencement devrait se faire d’ici fin septembre.


Dom Derrien

Bienvenue sur le nouveau site de la Fondation

Sur ce nouveau site de la Fondation Mgr Joseph-Chevalier, vous trouverez des renseignements sur :

Sous peu, nous allons vous présenter un récapitulatif de nos activités puis vous tenir à jour avec la description des derniers développement.

Nous espérons aussi vous offrir une plateforme pour contribuer financièrement aux projets pour lesquels nous avons un directeur associé—nous regardons actuellement la plate-forme « PayPal pour organismes à but non lucratif ».

Pierre Aubin, président fondateur.

Construction de l’école Notre-Dame de Vie Nouvelle à Fort-Liberté, en Haïti

Au début du mois d’août, Sœur Mamoune Maurice, sous la mouvance de l’Esprit, a communiqué avec Véronique et Grégoire Ruel pour l’aider à trouver les fonds nécessaires pour la construction d’un deuxième étage à l’école Notre-Dame de Vie Nouvelle, au Carrefour Chivru, au sud de la ville de Fort-Laliberté, dans le nord d’Haïti :

  • L’école a été construite en 2017 sur le terrain d’une ferme, et a pour vocation de scolariser les enfants des paysans.
  • Les parents participent aux travaux de la ferme en échange de la prise en charge de l’instruction de leurs enfants.
  • L’école compte quatre classes réparties dans trois salles et accueille un peu plus de 200 enfants, âgés de 3 à 9 ans.
  • Avec les nouvelles conditions de vie engendrées par la pandémie de COVID-19, les classes bondées ne sont plus possibles : il faut répartir les enfants dans plusieurs locaux.

La Congrégation des Petites Sœurs de Saint Thérèse de l’Enfant Jésus (PSST), qui gère l’école, a pris sur elle de faire construire un second étage afin de doubler sa surface et d’accueillir les enfants dans un milieu sécuritaire.

La responsable du service éducatif de la Congrégation PSST, sœur Marie Mamoune Maurice, a pu obtenir l’aide de bienfaiteurs locaux à hauteur d’environ 237 000 gourdes haïtiennes (HTG), soit environ 2 000 dollars américains, et acheter à crédit les matériaux nécessaires pour démarrer la construction.

Les travaux sont terminés, et la congrégation fait face à une dette de 340 000 HTG. Pour couvrir cette dette et finaliser l’achat d’équipement pour l’école, elle recherche un financement d’environ 10 000 dollars américains.

Situation du Carrefour Chivru, au sud de la ville de Fort-Laliberté, au nord de l »île d’Haïti—voir carte complète.


Dom Derrien

Références :

Soutien logistique de la coopérative de Mokpokpo

En 2017, madame Micheline Guernon a travaillé très fort pour trouver le financement d’un poulailler pour le centre agropastoral Mokpokpo, dans la région des Plateaux, au Togo.

Cette année, Micheline a contribué à titre personnel et avec ses amis à l’achat d’un triporteur pour la coopérative.

Champ d’actionLogistique
Montant accordé3 000 dollars canadiens
BénéficiaireLa coopérative Mokpokpo
Partenaire canadienMicheline Guernon
Partenaire localAbel Akpla
Table 1: Récapitulatif du projet de triporteur supervisé par Micheline Guernon

Ce véhicule motorisé qui dispose d’une grande capacité de charge facilitera le transport des marchandises vers ou depuis la grande ville voisine de Kpalimé.


Dom Derrien