Présentation de la Congrégation des Petites Sœurs de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, en Haïti

Historique

La congrégation des Petites Sœurs de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus (PSST) a été fondée en Haïti en 1948. L’évangélisation et la promotion sociale de la paysannerie constituent le charisme de cette congrégation haïtienne (Directoire des PSST. 55 art 1.1). La Petite Sœur de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus considère l’annonce de l’Évangile en milieu rural comme son premier apostolat. Cette proclamation se réalise de deux façons : par l’annonce de la parole et par une vie, conforme à celle de Jésus à Nazareth réalisée en milieu rural au service des paysans.

Groupe de sœurs de la Congrégation des Petites Sœurs de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus

Libérer les paysans des contraintes de leur état et les rendre responsables et actifs dans la société sont le plus grand souci apostolique des PSST. Selon le fondateur, Père Louis-Farnèse Louis Charles, promouvoir la promotion sociale de la paysannerie consiste à aider la personne à lutter contre toute entrave à son épanouissement personnel et communautaire, à son développement socio culturel et économique. Dans cette optique, les Petites Sœurs s’engagent dans l’enseignement et la formation professionnelle, le soin de la santé en général et les activités agricoles. En un mot, le travail des PSST auprès des paysans doit être efficace et produire des fruits dans la société (Directoire des PSST, art. 1.2.3). Ainsi, la congrégation des PSST a pour devise « Ora et Labora, prier et travailler ».

Étudiants de l’école Notre Dame de Vie Nouvelle en étude pratique.

Mission des PSST

Pour répondre à leur mission d’évangélisation et de promotion sociale de la paysannerie, en particulier celle d’Haïti, les Petites Sœurs de Sainte Thérèse se retrouvent dans les dix départements géographiques du pays avec un effectif de trente-six (36) fraternités dont une se trouve en Colombie. Elles sont responsables de trente-quatre (34) établissements scolaires dont 2 écoles professionnelles et 13 centres de formation pour les jeunes filles. Elles détiennent la direction d’un orphelinat pour des fillettes. Dans le domaine de la santé, elles sont responsables de 12 dispensaires, deux hôpitaux et un asile pour vieillards. Elles travaillent également sur deux fermes agricoles : la ferme de Papaye dans le Centre du pays et celle de Fort-Liberté dans le Nord-est.

L’une des caractéristiques propres aux écoles, c’est l’enseignement agricole. Trois mots résument l’esprit de la congrégation : « terre – paysan – paysannerie ». Tous les élèves sont invités à valoriser le travail de la terre et apprécier la terre comme notre mère nourricière (parole du fondateur).

L’école Notre-Dame de Vie Nouvelle

Fondée sur la ferme de Fort-Liberté en 2016, ce nouvel établissement scolaire a un objectif précis : « Aider les parents qui travaillent sur la ferme à scolariser leurs enfants sans se soucier des frais de scolarité ». Ces derniers travaillent sur la ferme en contrepartie de la scolarisation de leurs enfants jusqu’à concurrence du montant envisagé annuellement.

Elle a ouvert ses portes en septembre 2017 avec un effectif de 22 élèves regroupés dans deux des trois salles de classe de l’école (préscolaire et 1ère année du fondamental). Rapidement, l’effectif passe de 22 à 132 élèves pour la deuxième année (2018-2019) avec 4 niveaux scolaires regroupés dans trois salles de classe (préscolaire 1 et 2 ; 1re et 2e année du fondamental). Pour l’année 2019-2020, l’effectif passe de 132 à 214  élèves. L’école compte cinq niveaux scolaires répartis dans trois salles de classe (préscolaire 1 et 2; 1re et 2e; 3e année du fondamental).


Sœur Marie Mamoune Maurice

Références :