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Projet de réfection de toitures dans une école du Kongo-Central, en République démocratique du Congo

Au début du mois de novembre 2021, le prêtre Auguste Nyitu Ngoma a lancé un cri du coeur à ses amis de longue date, Pierre Aubin et Aline Laliberté. Lors de son passage à son village natal Kai Khole, dans le secteur de Kakongo de la province du Kongo-Central (anciennement appelée Bas-Congo) en République démocratique du Congo, il avait constaté que l’école primaire avait grand besoin de rénovations.

Province du Kongo-Central, en République démocratique du Congo

L’école compte 10 salles de classes dans le village. Elle a aussi établi des antennes dans des villages éloignés afin de rendre l’éducation accessible aux plus jeunes qui ne sont pas en âge de marcher de longues distances deux fois par jour. En tout, ce sont quelque 600 élèves que l’école prend en charge. 

Les photographies ci-dessous présentent l’état de délabrement des locaux. Quand il pleut, le personnel enseignant doit annuler les cours.

Pierre et Aline ont pu proposer un financement en deux parties : un premier versement de 5000 dollars canadiens début novembre 2021, suivi d’un autre de 4000 dollars canadiens en février 2022, pour un total avoisinant les 8000 dollars américains nécessaires aux travaux de rénovation.

Ce montant va être alloué à la réfection des pièces de charpente défectueuses, au remplacement des tôles (presque toutes sont percées par la rouille), et au calfeutrage de la toiture pour en assurer l’étanchéité les jours de pluie.

L’école aurait aussi grand besoin de pourvoir les élèves et le personnel enseignant de pupitres en bon état. Pour ce faire, Auguste entend faire appel à des artisans locaux.

N’hésitez pas à soutenir l’action de Pierre et Aline en contribuant au projet avec un don sur la plateforme Paypal ou par chèque.


Dom Derrien

Références :

Soutien d’une école maternelle à Kananga, en République démocratique du Congo

Au début du mois de septembre, Pierre Aubin, fondateur et président de la fondation, a été mis en contact avec la révérende sœur Marie Nicole Kaya Nsonyi, qui dirige une école maternelle du complexe scolaire Maria Filipina à Kananga, en République démocratique du Congo. Elle fait partie de la congrégation des Servantes des pauvres.

Deux classes de l’école maternelle avaient besoin de travaux pour être plus fonctionnelles et plus sûres. Il fallait notamment boucher les trous et appliquer un enduit sur les murs, et couler une dalle sur le sol en terre battue.

Denise Poitras Lajoie, qui a déjà soutenu plusieurs projets de la fondation, a répondu à l’appel de la sœur Kaya Nsonyi et rapidement, 1500 $ ont été transférés. Ainsi, les travaux de crépissage ont pu commencer dès le 14 septembre avec comme objectif d’achever les travaux avant le 20 septembre, date de la rentrée scolaire.

Champ d’actionConstruction
Montant accordé1 500 $
BénéficiaireÉcole maternelle du diocèse de Kananga
en République démocratique du Congo
Partenaire canadienneDenise Poitras Lajoie
Partenaire localeSœur Marie Nicole Kaya Nsonyi
Table 2: Récapitulatif du financement des travaux dans les deux classes de l’école maternelle

Mise-à-jour du 22 septembre 2021 :

Encouragée par la réaction rapide de Pierre, la sœur Kaya Nsonyi lui a transmis un second appel à l’aide, cette fois pour aider à équiper en habits et chaussures une centaine d’enfants de familles démunies.

C’est grâce à une rencontre fortuite le 19 septembre, à la sortie de la messe sur le parvis de la cathédrale Saint-Joseph de Gatineau, que Pierre a relaté cette demande à la docteure Fernande Grondin, une connaissance de longue date, et elle lui a spontanément offert de financer ce second projet !

Champ d’actionSoutien d’élèves
Montant accordé2 000 $
BénéficiaireÉcole maternelle du diocèse de Kananga
en République démocratique du Congo
Partenaires canadiensDre Fernande Grondin
Partenaires canadiensSœur Marie Nicole Kaya Nsonyi
Table 2: Récapitulatif du financement des habits et chaussures pour les enfants de familles démunies

Sœur Kaya Nsonyi connaît le révérend Tambwe Musangelu, fondateur et directeur de l’organisation Diku Dilenga. L’an dernier, sous l’impulsion de Louis Lamontagne, au Canada, la Fondation Mgr Joseph-Chevalier a contribué au financement d’un champ de maïs dans un village au sud de la ville de Kananga.


Dom Derrien

Références :

Moisson de maïs à Bena Kazadi, village du Kasaï-Central, en République démocratique du Congo

Historique

En juillet 2020, Louis Lamontagne a sollicité l’aide de la Fondation Mgr Joseph-Chevalier pour la mise en culture d’un champ de maïs en République démocratique du Congo. Louis soutenait alors l’organisation Diku Dilenga dans sa recherche de financement pour compenser une récolte désastreuse de haricots (1 tonne récoltée au lieu de 35 à 42 tonnes espérées).

Après un accord de principe en juillet, c’est au mois de septembre que Louis, son amie Louise Girard, et Pierre Aubin ont procédé au transfert de 6 500 dollars canadiens. Grâce à cet apport, un nouveau champ a été préparé pour une culture de maïs dans la commune de Bena Kazadi.

La récolte

Le champ a été ensemencé fin septembre. La météo favorable a permis la récolte en mars 2021. L’opération de décorticage et de séchage des grains a duré tout le mois de mai, et la distribution a eu lieu début juin.

La réussite du projet en quelques faits et chiffres :

  • Environ 15 tonnes de maïs récoltées pour 15 hectares mis en culture.
  • 10 tonnes réparties entre les familles du village de Bena Kazadi, soit environ 60 kilos pour chacune des 150 familles ayant participé au programme.
  • 4 tonnes vendues à une coopérative paysanne, pour un montant de 1 200 dollars américains, eux aussi répartis entre les 150 familles, soit 8 $ par famille.
  • 1 tonne mise de côté pour servir de semence l’année prochaine.
  • Création d’une solidarité paysanne, soutien pour la culture des champs familiaux et engagement accru dans un projet collectif.
  • Initiation à l’esprit d’entreprise solidaire et au microcrédit.
  • 111 emplois temporaires dans la communauté.
  • Reconnaissance par différents ordres de gouvernement.

Les remerciements

Si l’équipe de Diku Dilenga se prépare déjà pour la prochaine phase du projet, à savoir la plantation de manioc sur 15 hectares, elle a transmis à Pierre Aubin, président de la Fondation Mgr Joseph-Chevalier, de chaleureuses lettres de remerciements.

Ce à quoi Pierre a répondu :

Ceci est un accusé réception de votre excellent rapport et des photos ainsi que des lettres provenant des villages concernés par le projet de développement qui m’ont profondément ému par leur grande sincérité.

Je dois aussi vous remercier et même plus vous féliciter pour l’excellence de votre gestion de ce projet qui d’après le webmestre est un des meilleurs accomplis et ceci sous tous ses angles.

Remercions la Trinité Père Fils et Esprit Saint pour le grand soin et l’amour permanent que Le Dieu d’Amour et de miséricorde a manifesté envers ses fils et filles dans les trois villages de ce merveilleux projet que vous avez mené d’une main de maître.

Encore une fois Merci pour l’excellence de votre gestion, de vos commentaires et de vos communiqués et que Jésus vous le rende au centuple.

Veuillez aussi remercier les responsables des villages concernés qui ont su toucher notre cœur et notre admiration.

Pierre Aubin, président de la Fondation Mgr Joseph-Chevalier


Dom Derrien

Références :

Le maïs sort de terre dans le champ financé par la fondation pour l’organisation Diku Dilenga

À la mi-septembre 2020, la fondation Mgr Joseph-Chevalier a participé au financement de la mise en culture d’un champs de maïs dans la commune de Bena Kazadi, dans la province du Kasaï-Central, en République démocratique du Congo. Louise Girard et Louis Lamontagne ont aussi contribué au projet.

Après un gros travail d’essouchage et de labours, le champ de 15 hectares a été ensemencé, et les plans de maïs viennent de sortir de terre.

La grande quantité de souches déterrées a fait l’objet d’un sous-projet : la transformation du bois en charbon. Une partie servira dans les cuisines et au village, et une autre sera mise en vente à Kananga, la capitale du Kasaï-Central.


Dom Derrien

Références :

Financement d’un champ de maïs en République démocratique du Congo

Contexte

L’organisme à but non lucratif Diku Dilenga (site Web) a été présenté à notre fondation par monsieur Louis Lamontagne, qui cherchait alors à soutenir une activité agricole durement touchée par la sécheresse.

L’ODD (Organisme Diku Dilenga) a été fondé par le révérend Tambwe Musangelu en République démocratique du Congo en 2007 (article fondateur). Le révérend a travaillé plusieurs années avec Ingrid Munro, fondatrice de Jamii Bora au Kenya, organisme lui-même connecté avec la Grameen Bank du Dr Muhammad Yunus. En 2007, le révérend a décidé de revenir dans sa région natale, le Kasaï-Occidental, en RDC.

Louis Lamontagne a notamment contribué au financement de l’ODD au moment de son pèlerinage sur le chemin de Compostelle :

Situation de la coopérative agricole

Au début de 2020, l’ODD a aidé à mettre en production de nouveaux champs dans la région du Kasaï-Central (article de l’annonce).

À cause de la sécheresse courant mai, environ 40 hectares de haricots sur les 48 hectares plantés ont été dévastés. Au final, la coopérative n’a pu récolter qu’une tonne de haricots au lieu des 30 tonnes escomptées. (article).

Une bonne partie des végétaux non comestibles a été transformée en engrais pour la nouvelle saison de septembre, et un projet d’irrigation est en cours d’élaboration pour faire face à d’autres périodes de sécheresse.

Notre soutien

La Fondation Mgr Joseph-Chevalier a été sensibilisée aux difficultés de la coopérative en RDC par Louis Lamontagne. Ce dernier a fait un don de 1 000 $ à la fondation. Madame Louise Girard a aussi contribué au projet pour un montant de 1 000 $.

Forte de ce soutien, la fondation a conclu un contrat avec l’ODD pour la mise en production d’un champ de maïs de 15 hectares. Dans le contrat, signé en juillet, la fondation s’engage à financer le projet à hauteur de 6 500 dollars canadiens, soit 4 600 dollars américains.

Si le projet devait initialement démarrer à l’emplacement des champs de haricots, il a été déplacé 5 km plus loin pour bénéficier d’un terrain plus fertile, mais qui requérait un travail de défrichage conséquent. Ce travail est en cours et l’ensemencement devrait se faire d’ici fin septembre.


Dom Derrien